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Zoom sur le tourisme solidaire

Le tourisme solidaire fait de plus en plus d’adeptes à cause de son impact sur la vie locale. Il s’agit principalement d’une nouvelle forme de tourisme durable qui présente de nombreux bénéfices pour la population locale.

D’ailleurs, ces dernières années, de nombreuses personnes se sont tournées vers cette pratique afin de transformer leur voyage en tourisme participatif. Ce petit guide vous aidera à mieux comprendre la vraie nature du tourisme solidaire.

Qu’est-ce qu’on entend par tourisme solidaire ?

Tout comme le tourisme équitable ou responsable, le tourisme solidaire se décrit comme un voyage respectueux de l’environnement, de la biodiversité, des populations et des cultures rencontrées.

Cependant, il se démarque avec ses règles éthiques plus strictes. En effet, le tourisme solidaire se veut être plus ambitieux que son prédécesseur. Il a pour objectif de profiter à toutes les parties prenantes, et non pas à un nombre restreint d’individus.

Historiquement parlant

La notion de tourisme solidaire voit le jour vers la fin des années 70. Toutefois, ce n’est qu’au début des années 2000 qu’il obtient réellement une structure grâce au secteur associatif.

En 2006, l’UNAT (Union Nationale des Associations du Tourisme) le définit comme du tourisme qui privilégie l’homme et la rencontre tout au long du voyage. Ce type de tourisme alternatif s’inscrit dans une logique de développement de territoire.

En vrai, le tourisme solidaire se traduit par l’implication des populations locales tout au long du projet touristique. Du début à la fin, cette pratique exige le respect de la personne, des cultures et de la nature. Ainsi, ce type de tourisme se base sur une répartition équitable des ressources générées.

Quels sont les principes de cette nouvelle pratique  ?

Le tourisme est considéré comme solidaire lorsqu’il remplit certaines conditions bien spécifiques. D’un côté, il est important que tous les membres du projet soient d’accord sur la distribution des tâches et ressources.

De ce fait, les prestataires employés ne doivent pas être des sociétés privées classiques. Il est impératif de faire appel à des associations indigènes ou agricoles, ou encore à des groupes de villageois.

D’un autre côté, celui qui organise le voyage se doit de s’associer à des projets de solidarité dans les endroits visités. Par exemple, il peut consacrer une grande partie du coût du voyage au financement d’actions pour le développement local ou à un projet social sur place.

Dans une logique de tourisme participatif, il est également possible que le visiteur prenne part physiquement au projet de développement pendant un court temps préalablement défini.

Quels sont les bénéfices du tourisme solidaire ?

Par-delà les bénéfices matériels, le tourisme solidaire permet aux voyageurs de découvrir une facette plus participative de leur voyage. En effet, en privilégiant les aspects humanitaires et sociaux par rapport aux divertissements, ils s’assurent de vivre une expérience enrichissante et unique en son genre.

À l’opposé du tourisme de masse, cette forme de voyage solidaire se distingue par une baisse des effets néfastes du tourisme. En général, c’est une association qui prend en main l’organisation du voyage.

Le tourisme solidaire est plus un voyage en groupe qu’individuel, car il privilégie les échanges entre visiteurs et locaux. Les voyageurs sont répartis en groupe sans nécessairement se connaître à l’avance.

En plus du soutien financier, les visiteurs participent aussi à de nombreuses activités qui leur font connaître les cultures et coutumes de la localité qui les reçoit.

Ainsi, le tourisme solidaire permet de créer des liens et des relations entre les participants qui partagent les mêmes intérêts. Cette pratique innovante représente un réel modèle de développement durable, local et régional. C’est l’idéal pour découvrir le monde de manière responsable.